Assainissement

L'assainissement géré par Valence Romans Agglo : 

  • 87 266 abonnés
  • 1 629 km de réseaux de collecte d’eaux usées et de gestion des eaux pluviales
  • 15,8 M de m3 collectés et traités sur les 3 principales stations de traitement des eaux usées
  • 77 agents
  • 11 871 installations d’assainissement non collectif
  • 44 stations de traitement des eaux usées
  • 54 communes

 

Une équipe pluridisciplinaire au service de tous les usagers
La régie assainissement comptabilise près de 80 agents répartis sur le site de Pizançon à Chatuzange-le-Goubet et de Mauboule à Valence.

Le patrimoine et les infrastructures

La compétence assainissement représente un patrimoine important (1 629 km de réseaux et 44 stations de traitement des eaux usées, 11 bassins d’orage).

Les 3 principaux systèmes d’assainissement de Valence, Portes-lès-Valence et Romans concentrent l’essentiel des abonnés raccordés à un réseau d’assainissement collectif (près de 92 %). Les réseaux unitaires, qui sont souvent les réseaux les plus anciens, se concentrent dans les centres historiques des villes de Valence et de Romans.

Chiffres-clés du patrimoine

🔎 Cliquez sur les images pour les agrandir

Répartition géographique des modes de gestion

🔎 Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Une compétence pleinement inscrite dans la transition énergétique et environnementale

Une compétence vertueuse en matière d’économies d’énergie

À Valence, les travaux de la future unité de méthanisation des boues, démarrés en juillet 2020, se sont terminés en 2022 avec une inauguration le 4 juillet 2022 et une première injection de biogaz dans le réseau GrDF en août 2022.

Ce projet, d’un coût de 11 M d’€ HT et financé par l’Agence de l’eau RMC à hauteur de 4 M € permettra, à terme, l’injection de 900 000 Nm3/an. De quoi chauffer l’équivalent de 2 200 logements chaque année ou la production de 8,7 Gwh/an de production d’énergie.

L’injection de ce biogaz viendra s’ajouter aux économies d’énergie progressivement réalisées par Veolia dans le cadre des engagements pris dans les 2 contrats de DSP depuis 2018.

Pour les dépenses d’électricité sur les sites gérés directement par Valence Romans Agglo (bassins de stockage restitution du système d’assainissement, postes de refoul-ement et stations de traitement des eaux usées hors contrat de DSP), les contrats sont à 100 % énergie verte.

L’objectif est bien de tendre vers une compétence assainissement « bas carbone ». Une étude a été lancée fin 2022 pour définir un plan d’actions complet, car d’autres gisements peuvent encore être explorés : mise en place de panneaux photovoltaïques, récupération de calories dans les eaux usées, méthanisation….

Une compétence au service de la biodiversité

Les sites des stations de traitement des eaux usées et bassins d’eaux pluviales présentent une superficie importante (une soixantaine d’hectares) avec des espaces naturels pas ou peu valorisés. Au regard de leur positionnement géographique, proches des cours d’eau, ces sites sont intéressants pour la préservation de la biodiversité.

Une démarche partenariale a été mise en place avec la LPO (Ligue de protection des oiseaux) en 2019 pour disposer d’un accompagnement expert pour valoriser le potentiel des 2 sites les plus importants : les stations de traitement des eaux usées de Romans et de Valence. Ces sites ont reçu le label Refuge LPO en 2021.

Sur les 42 autres stations de traitement des eaux usées, et suite au diagnostic réalisé en 2019 et 2020 par la LPO, des plans d’actions en faveur de la biodiversité seront mis en place sur 5 sites en 2023 : Barbières, Marches, Montrigaud, Saint-Bonnet-de-Valclérieux et Upie. Cela se traduira par du fauchage raisonné, la mise en place de nichoirs, de haies, de tas de bois…

Très bonne surprise en 2022 : des guêpiers d’Europe nichent sur la station de traitement des eaux usées de Marches. Preuve que les sites d’assainissement peuvent constituer d’excellents lieux pour préserver la biodiversité.

En 2021, un test d’écopaturage a été mis en place avec des moutons d’Ouessant sur les stations de traitement des eaux usées de Charpey et de Saint-Vincent-la-Commanderie. L’écopaturage réduit les déchets verts liés à la fauche et contribue à la fertilisation naturelle des sols, bénéfique à la faune et à la flore. Il contribue à limiter l’embroussaillement et à contrôler les ligneux et les espèces végétales envahissantes, même sur des sites difficiles d’accès. Ce test a été poursuivi en 2022.